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Le travail, de maudit, est devenu souverain. Avant-hier, il était une inféodation à la nécessité. Hier, la vente de travail signifiait l'aliénation, le salariat, une exploitation. Aujourd'hui, avoir un travail est la reconnaissance d'une utilité sociale, un gage d'inscription dans l'univers des droits sociaux, une condition pour être citoyen et un facteur d'intégration. Le travail est devenu un bien premier. Mais ce bien premier manque, terriblement. Il n'y a pas assez de travail. Ou plutôt pas assez d'emplois, cette activité encadrée par un ensemble de droits et de devoirs qui forme le vecteur par lequel un individu accède à la citoyenneté sociale. Si le travail forme la question sociale de cette fin de siècle, c'est bien parce que se noue autour du
rapport revenu / travail un enjeu de redistribution de la richesse collective.
Cet ouvrage, prenant pour pré-texte un cycle de conférences thématiques organisé à l'Université de Fribourg, ne développe pas une approche novatrice sur la question du travail, proposant une solution inédite. Davantage, il constitue un recueil des thèses en présence, allant du diagnostic aux propositions. En ce sens, il se veut un ouvrage utile, une fenêtre sur la nature des débats et de leurs enjeux, invitant le lecteur à aller plus loin en approfondissant les thèses des auteurs, documentées et développées ailleurs.