Le présent ouvrage propose une relecture fidèle mais exigeante de la thèse de doctorat soutenue en 1933 par Jean Guitton ; l'auteur y déploie un questionnement... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
46,00 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 8 novembre et le 15 novembre
Le présent ouvrage propose une relecture fidèle mais exigeante de la thèse de doctorat soutenue en 1933 par Jean Guitton ; l'auteur y déploie un questionnement proprement philosophique sur la question des rapports entre temps et éternité, à travers un examen approfondi des Œuvres de Plotin et de saint Augustin. L'enjeu du propos est d'emblée ontologique et éthique : par le biais de ces deux notions, l'auteur aborde la question-même de l'être : l'être de l'homme et l'être de Dieu, le corps et l'âme, l'accident et l'essence, le vouloir et la pensée, le bien et le mal, en d'autres termes la vie morale à laquelle chacun est susceptible ou non de " se convertir ". Chacun des deux auteurs, pris comme objet, éclaire, selon sa propre perspective, cet aspect de l'être qu'est la temporalité, qu'elle soit finie ou infinie. Saint Augustin et Plotin nous livrent deux points de vue, deux conceptions de la métaphysique, et tout le mérite de l'ouvrage tient dans sa façon de faire " se réfléchir " saint Augustin et Plotin " l'un dans l'autre ", l'un avec l'autre. Car, il ne s'agit pas seulement de mettre en évidence leurs ressemblances et leurs divergences, mais bien plutôt d'établir un " parallèle croisé " de sorte à comprendre la formation et l'aboutissement de leur pensée, de leur philosophie. Jean Guitton nous offre ainsi une lecture approfondie de saint Augustin et Plotin, où se mêlent, dans une étude critique et historique, analyse et comparaison des doctrines. La structure même de l'ouvrage en témoigne, abordant de front néo-platonisme et enseignement de l'Église, afin de faire émerger une réflexion " intemporelle " sur les rapports entre le temps et l'éternité. Il met par là même en évidence les difficultés qu'il y a à définir ces notions et le fait que, en dernière instance, l'enjeu de la temporalité relève d'une conversion toute personnelle, plotinienne ou augustinienne.
Né en 1901, Jean Guitton, a enseigné à la Sorbonne à partir de 1954, à la chaire " d'histoire de la philosophie et de philosophie ", et fût élu à l'Académie française en 1961.