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C'est au prix d'une généralisation hâtive d'un trait de la sensibilité de son temps que Chateaubriand déclare : " Tous les hommes ont un secret attrait pour les ruines ". S'il est en effet des époques où le spectacle des ruines a fait naître une émotion et un plaisir singuliers, il en est d'autres où il n'a suscité qu'indifférence voire horreur. Tout permet de désigner la Renaissance comme le moment où le goût des ruines s'est manifesté pour la première fois en Occident. Cette apparition elle-même peut être interprétée comme révélatrice de l'émergence d'une nouvelle forme de conscience historique.
Située à la croisée de l'histoire de l'art, de l'esthétique et de la philosophie de l'histoire, cette étude s'attache à l'examen du traitement poétique, pictural et philosophique du motif de la ruine, du début du XIVe siècle à la fin du XVIe siècle et appréhende, à travers lui, la transition d'une approche théologique et allégorique de l'histoire à une conception séculière, prenant pour modèle le cycle biologique de la croissance et du déclin.