Que viennent donc faire les syndicats à l'hestejada d'Uzeste ? Faire. S'étonner. Jouer. Et qu'est-ce qu'on joue, à quoi l'on joue ici, comme dirait... > Lire la suite
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Que viennent donc faire les syndicats à l'hestejada d'Uzeste ? Faire. S'étonner. Jouer. Et qu'est-ce qu'on joue, à quoi l'on joue ici, comme dirait Lubat ? Uzeste ne serait pas Uzeste si la CGT n'était venue, une poignée au début, puis d'autres et d'autres encore, au fil des ans. L'engagement des travailleurs a questionné et infléchi, dans son contenu même, la création. Inversement, le faire-ensemble au festival a modifié la pratique syndicale. C'est en grande partie à la CGT que l'on doit les festivals de Cannes ou d'Avignon. Les paillettes de la notoriété ont égaré le souvenir des origines. Mais à Uzeste, le compagnonnage n'a jamais cessé. Il s'est vivifié année après année, les artistes se conjuguant aux ouvriers pour donner naissance aux oeuvriers, fabuleux exemples de créolisation.