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De 1860 à la Grande Guerre, le studio du photographe Louis-Jean Delton et de ses deux fils, La Photographie hippique, s'employa à fixer les derniers feux de la civilisation équestre. Haute aristocratie, demi-monde, "hommes de cheval" mais aussi palefreniers tenant la pose sous les naseaux d'un crack ou cochers de compagnies commerciales, ce furent tous les types du "beau temps des équipages" qui témoignèrent devant l'objectif de la place centrale du cheval dans la société. Un apogée paradoxal. La Belle Epoque menait à marche forcée sa révolution industrielle. Cependant, Paris abritait 80000 chevaux. 50000 de ses habitants, au moins, vivaient directement du commerce, de l'entretien ou de l'exploitation du noble animal. Celui-ci obnubilait les hommes. Il finirait par incarner l'époque. Pourtant, parfait reflet de cette passion unanime, La Photographie hippique n'avait pas jusqu'à présent fait l'objet d'une étude approfondie.