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Paulhan observe les Malgaches " ils ne dînent jamais à plus de trois ou quatre ; et il est tout à fait inconvenant d'entrer dans une maison quand les gens sont à table. Ou si l'on entre, ils se lèvent tout de suite et font semblant de faire autre chose. Même une cuisinière n'ose goûter sa soupe, que si personne ne la regarde." Et dans une autre lettre : "autour des repas, ils ont mis toutes les délicatesses de sentiments, les complications que l'on met en Europe autour de l'amour. Mais s'agit-il seulement des coutumes malgaches ? Au même moment, Paulhan écrit aussi sur le mensonge, comme il l'avait fait en France sur la fatigue, la croyance, les rêves ou le sentiment de liberté. Il lit Les Immémoriaux de Max-Anély, et préfère Maupassant à Pierre Loti. Il se promet d'étudier les proverbes, qui pour lui ont deux sens, l'un moral - et l'autre inconvenant. Sous un premier titre, Les Mérinas et le soin des repas, cet essai, qui est presque un récit, est achevé en juin 1909 ; il n'est pas publié du vivant de l'auteur.