Aux environs de l'an 1000. L'Europe centrale est l'objet de
toutes les convoitises. Le pape décide alors de confier à un
bénédictin retiré à... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
11,00 €
Expédié sous 8 à 17 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 8 août et le 16 août
Aux environs de l'an 1000. L'Europe centrale est l'objet de
toutes les convoitises. Le pape décide alors de confier à un
bénédictin retiré à l'abbaye de Saint-Gall, Stephanus de
Pannonie, une mission capitale: convaincre les Magyars
païens de s'allier avec le Saint-Siège contre l'empereur
germanique Othon I. Voilà Stephanus sur les routes. À la
frontière du monde chrétien, il est capturé par les "barbares"
qui découvrent qu'il détient le médaillon représentant l'oiseau
Togrul, insigne du Künde. Ses ravisseurs se persuadent alors
qu'il est ce chef spirituel qu'ils attendent depuis longtemps...
Des guerriers fougueux à cheval, une époque troublée, des
intrigues, des trahisons... Le Prince et le Moine, roman
historique et d'aventures à la fois, plonge le lecteur dans le
mythe fondateur de la Hongrie et dans les fracas du Xe siècle.
Au gré des guerres ottomanes et des légendes, les chroniques
enchâssées du moine Stephanus de Pannonie forment une
époustouflante chanson de geste.
Après Le Jardin de Diogène et La Forteresse, romans aux connotations nettement autobiographiques, tous deux parus aux Editions Viviane Hamy, Róbert Hász explore le temps et nous propose une extraordinaire épopée qui remonte aux origines de la Hongrie. Aux origines, les tribus magyares qui peuplaient le bassin des Carpates étaient soumises à l'autorité de deux princes : le Gyula, qui possédait le pouvoir temporel et veillait sur les hommes, et le Künde, qui veillait sur les âmes. Au Xe siècle, l'Europe centrale est au coeur de toutes les convoitises : Rome et Byzance se partagent les territoires, tandis que la menace germanique croît inexorablement. Dans ce même temps, les Magyars ont vécu une tragédie fatidique : le Künde Kurszán a été attiré dans un piège, puis assassiné ainsi que son fils ; depuis cet événement les Magyars n'ont plus d'instance spirituelle et errent tels des enfants désemparés. Confronté à l'extension de l'empire germanique, le pape choisit un émissaire en la personne de Stephanus, un bénédictin de l'abbaye de Saint-Gall, et le charge de rejoindre les terres barbares pour remettre au Gyula un message, en fait une proposition d'alliance entre l'Eglise romaine et les Magyars afin de contrer le pouvoir de l'empereur Othon. A peine arrivé à la frontière du monde chrétien, Stephanus est fait prisonnier ; sans la moindre explication, il est renvoyé et balloté d'une tribu à une autre, sans qu'on lui donne la possibilité de rencontrer le prince et de remplir son office. Le mystère s'épaissit de jour en jour, de mois en mois, tandis que Stephanus découvre les tribus qui l'hébergent et le traitent avec le plus grand respect. En effet, tous ses interlocuteurs ont reconnu le médaillon que porte le bénédictin et que son abbé lui a remis en guise de protection avant qu'il entreprenne son voyage : il s'agit de l'oiseau Torgul, l'insigne de Künde. D'ailleurs, les coïncidences se multiplient : alors qu'il n'est jamais monté sur un cheval, Stephanus se tient parfaitement en selle au cours de chevauchées interminables, certains mots de la langue "barbare" lui échappent comme malgré lui... Ses propres comportements, qu'il ne comprend pas, le poussent à s'interroger sur son passé. Il est vrai que le monastère l'a recueilli alors qu'il n'était qu'un enfant... Serait-il possible qu'il soit véritablement le descendant de Künde ?
Robert Hasz est né en 1964 en Voïvodine, dans l'ex-
Yougoslavie, il vit actuellement au sud de la Hongrie. Ses
deux premiers romans, Le Jardin de Diogène et La Forteresse,
ont été traduits aux Editions Viviane Hamy.