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Tu n'entends jamais quand se répète la mort dit l'iris au cavalier de soie noire virevoltant sexuel comme un printemps au bord des chemins tu n'entends jamais le mot mort répète l'iris au bord de la route joyeux d'un petit rien oublieux du reste Arrive la petite : d'un mot fait un bouquet s'en va sur les chemins et la mort avec elle "Le Paradis de l'oiseleur" ressemble à un pont, entre deuil et espérance. Le coq guérisseur rend l'espoir au matin. Si la mort, celle de la mère, est présente au long du recueil, la vie et le désir sont encore là ; la poésie de Giorgio Caproni conduit au détachement qui permet au poème d'exister. L'espérance est violente, disait Apollinaire : elle permet le mouvement de l'écriture et entraîne au voyage le lecteur, entre oubli et mémoire.