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Seule une minorité de conflits, en Afrique particulièrement, se termine par la victoire complète de l'un des belligérants ; les accords de partage du pouvoir sous l'égide de la communauté internationale semblent être l'instrument privilégié pour mettre un terme à des conflits armés internes. Quoi qu'il en soit, ce mode de règlement des conflits implique la conversion formelle et statutaire de ces mouvements de guérilla en partis politiques légaux. Le Mouvement de Libération du Congo, deuxième force politique de la République Démocratique du Congo, en devenant un parti politique, doit faire face à l'intégration des pratiques démocratiques du jeu politique légal. Ce qui amène à poser la question de la reconversion des ressources symboliques, matérielles et politiques acquises dans le champ de la lutte armée. Cette reconversion s'opère également en parallèle d'un changement radical de l'environnement externe du parti, du maquis à la cité, d'un cadre régional à un cadre national, sous le regard de la communauté internationale. Se déroulant dans un contexte délicat, entre les élections de 2006 et les affrontements sanglants de mars 2007, cette enquête auprès des membres du MLC à Kinshasa, aborde le sujet à la fois sous l'angle organisationnel de la mutation d'un mouvement armé en parti politique et sous l'angle individuel de la reconversion de ses membres.
Mehdi Belaid est doctorant en science politique à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses travaux portent sur les situations de violence et les processus de sortie de crise en Afrique.