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Le 25 février 1835, quand Elias Lönnrot fait paraître Le Kalevala ou les Vieilles Chansons caréliennes du peuple finnois d'antan, il hisse le peuple finnois à hauteur de l'humanité tout entière : la somme poétique qu'il a récoltée auprès des bardes en Carélie du Nord et de l'Est, cette moisson de chants n'a guère d'équivalent dans l'héritage universel. Dans ce poème psalmodié se mêlent les voix du tragique, du lyrique et du magique. Le Kalevala contribue à enrichir notre patrimoine par l'incroyable profusion de ses récits, la beauté de ses chants, la richesse de ses tableaux et les gerbes de mots où se découvrent l'origine et le génie humains. Issu de poèmes et chants oraux authentiques, Le Kalevala fut d'abord présenté comme une reconstruction, celle d'une hypothétique épopée engloutie. On sait aujourd'hui que c'est en fait le grenier, désormais ordonné, de milliers de vers, poèmes, chants et ballades qui furent collectés au XIX ? siècle dans les villages des terres finnoises. Qu'a-t-on sauvé de l'oubli ? Des bribes ou l'essentiel ? Cet oubli était-il inéluctable, ou bien est-il venu avec l'écriture et l'irruption du monde moderne parmi ceux et celles qui en faisaient le chant de leurs semaines ? Ils ont disparu, les chants sont figés et fixés. Les hommes chantaient jadis, en communion avec l'univers. Leurs chants sont ici, magnifiques vecteurs poétiques du savoir et du plaisir.
28 février 1835 : Elias Lönnot publie le premier Kalevala ou Les vieilles chansons caréliennes du peuple finnois d'antan. Ce 28 février 1&35, Elias Lönnot hisse le peuple finnois au-delà de ses territoires et de sa mémoire même, à hauteur de l'humanité tout entière : la somme poétique qu'il publie, il I'a moissonnée auprès des hommes qui parlent sa langue, obscurs, les bardes villageois, les pleureuses, les sorciers qu'avec ses collègues, à I'aube du XIX ? siècle, il est parti écouter entre lacs et forêts. Façonnés dans les limbes de la pensée humaine, chantés par plaisir et par besoin, compris par un peuple et nécessaires à son essence, ces chants n'ont guère leur semblable - et l'épopée qui en naît n'a pas d'équivalent dans l'héritage humain. La voix des hommes épouse le tragique, le lyrique et le magique : denses récits, profusion de mots, puissance du mal, beauté des voix, le Kalevala révèle la genèse et le genie de I'homme dans le monde. Lisez, lisez à voix haute : voici l'oeuvre immense d'un petit peuple. G. R.