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Alors qu'on n'a jamais produit autant de films, certains proclament le cinéma moribond et prophétisent sa fin à moyenne échéance. Les films seraient-ils, en réalité, des téléfilms ? On filme à la fois le visible et l'invisible, dit Godard ; en s'en tenant au seul visible, procréerait-on, à l'entendre, du téléfilm ? Comment trancher ? S'il suffit de projeter un téléfilm sur grand écran pour le transformer en film, on verrait peut-être plus clair. Le mot "audiovisuel" ne désamorce pas la confusion. En le prenant au pied de la lettre, on supposerait que les créateurs d'images, les ingénieurs du son appartiennent à la même galaxie. Voyez ce qui passe dans la constellation Gutenberg : les écrivains sont tantôt greffiers, journalistes, diplomates, romanciers ou poètes, on ne finirait pas d'en décliner la liste. Or l'audiovisuel, lui aussi, est fait de cette diversité, à ceci près qu'une désignation, presque unique, la recouvre : la compagnie des réalisateurs. Cependant, tôt ou tard, leurs productions ne finissent-elles dans les catalogues du petit écran ?Au milieu des agitations, comment distinguerait-on le danseur ici, le gymnaste là ? Dans cet essai pétillant et franc du collier, qui est aussi une déclaration passionnée pour le septième art, le cinéaste Raymond Zanchi nous dit avoir choisi sa voie ; il a fait sien le cri de la chorégraphe Pina Bausch : "dansez, dansez sinon nous sommes perdus !"