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Ce qui n'arrive qu'aux autres, vient de tomber sur la tête d'Édouard Calvi. Le cancer. Il ne lui reste que peu de temps à vivre. Que faire de ce répit, de ce joker dont il se passerait bien? Surtout quand on est écrivain de polars dans lesquels la mort devient presque banale. Non, cette fois-ci, elle est pour lui, la mort. Et même annoncée. Édouard est comme tout le monde, il aurait préféré qu'elle le surprenne subitement, sans son cortège de souffrances, de plaintes et de compassion. Alors, il décide de mentir, de fuir et d'accomplir tout ce qu'il aurait voulu faire. Pour cela, il ne choisit pas un désert, bien qu'il fasse croire qu'il part en Ethiopie, mais Paris, la grande ville grouillante de monde. Pour mieux se fondre ou peut-être, pour mieux disparaître. Avec ce troisième ouvrage, Bertrand Chavin nous emporte une fois de plus dans son monde de la réflexion où la philosophie se mêle à la vie simple, joyeuse et douloureuse. A chaque fois l'être humain est au centre de ses préoccupations, sans complaisance et sans moquerie. Cet être qui sent le souffle glacial de la mort mais qui se frotte vigoureusement les mains pour se réchauffer et défier la grande faucheuse. Car même si celle-ci vainc au final, il ne sera pas dit que la vie aura été la plus belle chance de tout être. Ici, Edouard, alias Eddy, connaît la fin dès le début mais ne veut pas se la dévoiler. Il s'octroie un suspens qu'il a l'habitude de créer dans les polars qu'il écrit. C'est en quelque sorte la liberté que chacun devrait avoir sur sa vie.