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Qualifié de « tardif », le gothique du XVIe siècle est souvent considéré comme l’ultime survivance d’un Moyen Age attardé. Et pourtant, dans de nombreux centres de la culture européenne, ce sont des formules novatrices, riches et raffinées, élaborées par des artistes prestigieux et encouragées par des mécènes éminents qui naissent à la fin du XVe et au début du XVIe siècle. Ce gothique « nouveau », souvent désigné en son temps comme « moderne », devait connaître une fortune considérable en Europe jusqu’en 1550, plusieurs décennies après la première apparition des formes « à l’antique ». De nombreux monuments-clefs appartenant à cet art, comme les façades du transept de la cathédrale de Beauvais, la flèche septentrionale de la cathédrale d’Anvers, la chapelle du condestable à Burgos ou les voûtes spectaculaires de la salle de Wladislaw à Prague, ont été conçus après 1500. Vingt historiens de l’art venus de l’Europe du nord (Pays-Bas, Allemagne, Bohème) et du pourtour méditerranéen (Espagne, Italie, Dalmatie) se sont efforcés d’éclairer toutes les facettes de cette architecture trop longtemps dénigrée, que les historiens français du XIXe siècle avaient pourtant qualifiée de « flamboyante ».