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Vider mon sac jusqu'au fond me fera peut-être du bien : c'est dans cet esprit que Gori, le narrateur, entreprend d'évoquer son destin de paysan émigré en Californie, dans les années trente, en un temps où les âpres montagnes du Tessin ne pouvaient assurer la subsistance de tous. Les maladies, la malnutrition, les accidents — fréquents sur les escarpement rocheux où on ne voulait pas laisser perdre le foin —, les deuils, et aussi l'étroitesse d'un milieu ultra-catholiques sont ici, malgré tout, évoqués avec la tendresse de la nostalgie, et avec un sourd remord : s'il n'était pas parti, sa fiancée Madeleine ne serait peut-être pas morte, Gori aurait peut-être été heureux dans ce monde que jamais il ne retrouvera intact, puisque les années d'après-guerre le livreront au tourisme, et aux installations hydro-électriques.
Plinio Martini est né en 1923 et mort en 1979 à Cavergno dans la vallée de la Maggia. Instituteur, il a passé toute sa vie dans le Tessin, et mené de front l'engagement littéraire et politique.