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LE FIL DES SOUFFLES Quel souffle que celui du poète-comédien, tisseur de mots, Jean-Louis COUSSEAU ! Irrésistiblement, le lecteur suit le fil d'Ariane de cette création rare, de haute culture et de pleins-vents. SOUFFLES est une poétique du secret et du mouvement. "A courts traits de plumes sonores" , qui vont de "l'acui-cuidité de l'instant et la joie d'y être à plein" au "typhon bouffon de flonflons qui font fond" , tout donne à voir, à entendre, et à sentir l'énigme de l'existence et de la parole. Le vent est changement - "autres vents, autres moeurs" - et face aux vents contraires, il faut "tenir" . Lequel balaiera l'injustice de "l'ordre en place" ? Lequel soufflera "sur les braises de l'éveil" ? En mettant en scène un démentiel et sensuel "Carnaval des vents", le poète est attentif aux voix qui rassurent. S'il n'oublie aucun "des soufflants d'en haut" , c'est parce que tous composent le souffle universel et la musique du monde. LA VIE COMME ELLE VA, avec les "Cartes postales du Sud", est un appel renouvelé à "l'ultime vent" . "Ah que le monde est étroit" ! Mais comment ne pas voir que l'amour est là pour ne plus croiser "solitude sur solitude" ? C'est lui qui relie "le dedans et le dehors" , touche au mystère de nos présences. Pourquoi s'enfermer à double tour ? Le poète, lanceur de filets, nous conduit à son "Chardin secret". Il réunit "pied main coeur" . "Main tendue" , "à coeur d'oeuvre [on] se sent mieux" si l'on sait dire : "merci les jonquilles" , "et je m'en-aile et je m'évade" . Nul doute que tout est toujours possible car les blancs entre les mots sont aussi des plages de silence, des réserves de sens. Avec Jean-Louis COUSSEAU, ne pas perdre le fil, c'est conjurer, aimer, "tisser" jusqu'au dernier souffle. Son art de haut vol ne se limite à aucune forme. Libre, il libère. Il se respire, se goûte, se partage et se profère Jean-Pierre MAJZER