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Il s'agit de présenter comment en matière de morale nous avons tendance à substituer la règle au principe qui en a motivé l'édiction. L'originalité de cet essai est de prétendre que cette substitution — appelée " pharisaïsme " par l'auteur pour des raisons dont il explique l'origine théologique en détails — est la seule et unique source des désastres psycho-sociologiques contemporains : fondamentalisme, libéralisme, droit-de-l'hommisme, repli communautaire, darwinisme social, intelligence artificielle, transhumanisme. Plus exactement, Guillaume Sire prétend que ce qui s'est passé en matière d'éthique depuis la Renaissance est comparable à ce qui s'est passé en matière d'esthétique depuis la Révolution industrielle. Dès lors qu'on ne croit plus que le Beau puisse exister en soi, on ne cherche plus à peindre de " belles toiles " et l'art devient un discours comme un autre, un sophisme plus ou moins sophistiqué. Les toiles les plus chères ne seront pas les plus belles mais celles dont l'existence aura été justifiée par le discours le plus efficace, de même que ce ne seront pas les artistes les plus talentueux qui seront récompensés mais les plus malins. En matière d'éthique, l'auteur constate qu'il s'est passé la même chose : en subjectivant la morale, à partir du nominalisme puis des Lumières surtout, les Pharisiens nous ont empêché de croire que le Bien pouvait exister en soi, et ce faisant ont cessé de le faire exister politiquement. Du coup, c'est la loi du plus fort qui règne, celle du Malin.