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L'identité, sous l'une ou l'autre de ses innombrables facettes, concerne toute personne, en tout moment et en tout lieu. Elle n'est ni de droite, ni de gauche. Indissociable des individus, des groupes sociaux, des espaces qu'elle qualifie, elle s'inscrit dans un cheminement entre ces trois polarités. Or, chaque étape de ce parcours chaotique comporte des risques de désarroi : qui suis-je ? A quels groupes et à quels lieux appartenons-nous ? L'affaiblissement des normes sociales et l'injonction faite à tout individu de se construire dans la transparence, par ses propres forces, produisent un élan de liberté, mais aussi de l'inquiétude... Un malaise. La mondialisation, les mobilités qu'elle engendre augmentent ce malaise identitaire en multipliant, pour chacun-e, ses partenaires sociaux comme ses liens avec des lieux toujours plus nombreux et plus distants. Il en résulte une défaillance des ancrages géographiques et communautaires d'antan que s'efforce de combler, en recourant volontiers à l'imaginaire et au virtuel, l'intense production patrimoniale et territoriale contemporaine. Le patrimoine, mythe ou réalité, ne dit-il pas d'où nous venons ? Ne suggère-il pas qui nous sommes ? Privilégiés dans cet essai, les concepts de la géographie sociale autorisent une réflexion novatrice sur la refondation d'un vivre-ensemble qui doit désormais composer avec des identités plurielles, hybrides, fluides.
Professeur émérite à l'Université Bordeaux Montaigne, Guy Di Méo appartient au laboratoire PASSAGES - UMR 5319 du CNRS. Il figure parmi les fondateurs du courant de la géographie sociale française.