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Le théâtre est combat, mot à mot, corps à corps. Ces derniers ressortent rarement indemnes de l'arène où ils ont été jetés, de la cérémonie au cours de laquelle ils ont été sacrifiés. Déformés, mutilés, disséqués, automatisés, animalisés, caricaturaux ou monstrueux, les corps, au théâtre, font l'objet de multiples mises en scène ou en dialogues. Les héros de tragédie, ces demi-dieux, ne se préoccupent que rarement de leur corps. Mais qu'en est-il des autres, des humains trop humains ? C'est sur les représentations grotesques du corps dans le théâtre espagnol et argentin depuis la tin du XlXe siècle jusqu'à nos jours que se sont penchés les auteurs des articles publiés dans ce volume. Quels sont les procédés de grotesquisation du corps au théâtre ? S'appliquent-ils à un genre plus qu'à un autre ? Le corps enflé ou amaigri, agonisant ou jouisseur, représenté dans ses fonctions digestive ou sexuelle est-il toujours comique ? Quelle est la portée à la fois politique, esthétique et philosophique des représentations de ce corps rendu grotesque ? Le corps humain, en effet, est aussi corps social, métonymique et métaphorique. La déformation physique devient alors transgression de la norme. Ainsi réfléchi dans le miroir déformant de la scène, le public se surprend à rire jaune.