Au psychanalyste qui, jour après jour, séance après séance, s'expose à la pensée délirante, à la violence et à l'incohérence schizophréniques,... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
9,90 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 9 octobre et le 11 octobre
Au psychanalyste qui, jour après jour, séance après séance, s'expose à la pensée délirante, à la violence et à l'incohérence schizophréniques, les sages préceptes de " neutralité bienveillante " et d'" attention flottante " ne seront d'aucun secours, et moins encore, quand il est sans cesse pris à partie dans son être, le modèle canonique du transfert. L'analyste ne peut alors que travailler sur - et à partir de - ce que son patient induit en lui d'émotions, de haine, de jalousie, de culpabilité et d'espoir, voire de folle. Le contre-transfert, d'obstacle et d'accident qu'Il est dans les analyses classiques, devient l'instrument par excellence du traitement. Sous le paradoxe des énoncés, dans l'intensité des échanges qui lient les protagonistes, sachons reconnaître la question que Searles nous pose : d'où vient ce besoin que nous avons de vouloir " guérir " nos semblables, et d'abord nos parents ?
Le contre-transfert, d'obstacle et d'accident qu'il est dans les analyses classiques, devient ici l'instrument par excellence du traitement psychanalytique.