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Pendant la guerre d'Abyssinie, un lieutenant italien en campagne obtient une permission de quatre jours pour se faire arracher une dent à la ville la plus proche. Le camion qu'il utilise se renverse. Le lieutenant, pressé, abandonne le chauffeur sur la route et tente de gagner du temps en prenant un chemin de traverse. Il se perd dans la forêt africaine. Sur le soir, il rencontre une femme qui se lave dans une flaque d'eau ; il veut lui demander son chemin ; elle ne le comprend pas ; quant à lui, il comprend qu'elle s'appelle Miriam et qu'elle est belle. Il la prend. La nuit, alors qu'ils dorment tous deux, il est réveillé par un bruit qui l'inquiète. Il tire sur une ombre, la balle ricoche et perfore le ventre de Miriam. Pour abréger les souffrances de la jeune femme, il l'achève d'une balle dans la tête, puis l'enterre. Il parvient à la ville, se fait soigner la dent, mais le remords d'avoir tué Miriam le torture. Il cherche à se distraire, à s'étourdir avec des filles, - puis il s'aperçoit que Miriam lui a donné la lèpre. Dès ce moment, le lieutenant devient fou de désespoir et de lâcheté. Il fuit, regagne sa compagnie, obtient une permission, tire sur un médecin, dévalise un camarade qu'il tente d'assassiner, s'enfonce dans la brousse déserte, retrouve le tombeau de Miriam auprès duquel est un vieil Abyssin, Johannès, qui le prend en pitié. Après de longs jours de solitude, Johannès guérit le lieutenant qui va se constituer prisonnier. Ennio Flaiano a magistralement décrit la folie et le désespoir de son héros, perdu dans une terre où le Temps ne compte pas. Paysages et Abyssins, surtout les femmes, douces et patientes, sont évoqués dans ce roman avec une vigueur et un talent qui rappellent Conrad.