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Ce livre n'est pas celui d'un chercheur biologique généticien mais celui d'un clinicien soucieux et passionné. C'est donc un travail qui s'est voulu animé par un empirisme curieux et rigoureux, alliant pragmatisme, cartésianisme et logique pour tenter de satisfaire la découverte du " primum movens " encore inconnu et mystérieux des corrélations du cancer et de la schizophrénie chez quelques patients atteints des deux affections cumulées. Vaste sujet de recherches intenses, principalement pour les psychiatres, et lancé par eux depuis 1909 en Angleterre et resté sans réponse jusqu'à ce jour. L'auteur de ces lignes, intrigué lors de sa longue expérience de chirurgien généraliste, l'ayant toujours mis à l'abri de traiter de tels patients à la fois cancéreux et psychotiques, et intéressé par les études épidémiologiques tant françaises qu'étrangères laissant suspecter la moindre fréquence du cancer chez les schizophrènes par rapport à la population générale, a eu l'audace scientifique de s'attarder sur les corrélations de ces deux maladies pour en faire un ouvrage de vulgarisation. Il fallait partir des débuts de la création humaine, c'est-à-dire de l'embryon humain et le suivre dans son ontogenèse. Le problème ne fut pas au premier stade particulièrement ardu. Il le fut beau coup plus quand, constatant que la médecine hippocratique ne suffisait plus à dérouler l'écheveau des connaissances de la pathologie humaine, il nous fallut, pour essayer de lever le voile plus avant, nous appuyer sur les méthodes modernes de la biologie moléculaire, et de la génétique, pour essayer de comprendre comment assurer le contrôle de l'organisme qui autorise ou réprime le processus oncophytogénique ou les deux à la fois chez certains humains et pas chez d'autres. Notre empirisme à ce moment devait s'effacer devant les chercheurs généticiens, entourés de la biologie moléculaire, de la pharmacologie moléculaire, de l'étude du génome et même des neurosciences malheureusement encore dans les limbes. Nous avons cependant pu émettre quelques conclusions hypothétiques sur l'hérédité, le polygénisme, l'architecture neuronale de la formation embryonnaire du cerveau, les mutations chromosomiques, qui pourront peut-être un jour éclairer le primum movens de ces corrélations entre le cancer et la schizophrénie.