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Boys club : ce sont des hommes, le plus souvent blancs, le plus souvent un peu âgés, le plus souvent hétérosexuels, le plus souvent assez riches, qui fonctionnent en circuit fermé. Ils s'échangent des chiffres, des informations, des documents, de l'idéologie, de l'argent, des armes, des femmes. Aux Etats-Unis ou en France, des gentlemen's club londoniens à la Ligue du LOL ou au club le Siècle, ils sont légion. Secret ou à la vue de tous, le boys club n'est pas une institution du passé. Il est bien vivant : l'armée, les lieux de pouvoir, les cabinets d'avocats, les agences d'architecture... Martine Delvaux le traque dans les récits et les images qui défilent sur nos écrans. Levant le voile sur ce dispositif du patriarcat, elle offre une véritable plongée dans cette fabrique des virilités qui permet à la domination masculine de s'actualiser sans cesse par le mépris, l'exclusion et l'invisibilisation des femmes.
Ils sont tournés les uns vers les autres. Ils s'observent et s'écoutent. Ils s'échangent des idées, des armes, de l'argent ou des femmes. Dans cet univers clos réservé aux hommes, le pouvoir se relaie et se perpétue. Le boys club n'est pas une institution du passé. Il est bien vivant : Etat, Eglise, armée, université, fraternités, firmes... et la liste s'allonge. Des clubs privés londoniens à la Silicon Valley, Martine Delvaux met en lumière ces regroupements d'hommes qui ensemble se relaient le pouvoir et font en sorte de le conserver.
Martine Delvaux, romancière et essayiste féministe, est professeure de littérature des femmes à l'Université du Québec à Montréal. Véritable succès à sa sortie, cet essai a reçu le Grand Prix du livre de Montréal 2020.