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Dans cet ouvrage, l'auteure aborde la judiciarisation des événements de violence conjugale en tant que réaction aux pressions sociales. La réaction d'une institution qui a ses propres modes de fonctionnement et ses règles. Qui dispose de beaucoup de pouvoir, mais qui comporte aussi des contraintes et des limites. Il est essentiel d'en tenir compte dans l'analyse du traitement des affaires de violence conjugale par les policiers et les intervenants judiciaires. Divers problèmes concernant l'application de la loi ont été relevés avant la mise en place des politiques d'intervention visant à lutter contre la violence conjugale. Cependant, ils sont encore formulés aujourd'hui. Ces problèmes sont très souvent attribués à l'attitude des intervenants pénaux à l'égard de cette problématique. Il est indéniable que l'application de la loi dépend de la réaction de ces intervenants face à la situation qu'ils ont à gérer. Mais cette réaction ne dépend pas seulement d'eux personnellement. Elle est aussi conditionnée par le contexte sociolégal dans lequel ils évoluent. Ce contexte est peu souvent pris en compte dans les écrits sur le traitement judiciaire de la violence conjugale. Cet ouvrage s'attarde en particulier sur l'examen de l'une des décisions prises à l'égard des hommes accusés dans un événement de violence conjugale, celle concernant leur statut au cours des procédures judiciaires. La décision sur la détention provisoire ou la remise en liberté pendant les procédures reste en général peu connue comparativement aux autres décisions judiciaires. L'auteure, dans une recherche menée à Montréal (Canada), a étudié de manière approfondie les fondements de cette décision et ses conséquences sur le reste des procédures. De plus, elle a procédé à une analyse comparée pour vérifier l'hypothèse selon laquelle les hommes accusés pour une affaire de violence conjugale bénéficieraient d'un traitement de faveur au tribunal. L'ouvrage se termine par une réflexion sur le statut de la judiciarisation parmi les autres modes de gestion de la violence conjugale et sur les possibles alternatives à son recours dans certaines situations.
Sonia GAUTHIER a obtenu son Ph.D. en sociologie de l'Université du Québec à Montréal en 1999. Elle est professeure à l'École de service social de l'Université de Montréal.