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Un monde entier se dévoile à nous dans cette oeuvre, une image symbolique de la société russe que Iegorouchka traverse sans la comprendre, avec ses hiérarchies, ses coutumes, ses secrètes métamorphoses : marchands, religieux, petits commerçants juifs, paysans, anciens ouvriers, routiers, chacun peint par son parler autant que par son visage. Le voyage du jeune garçon est court. Pour quelques jours, sa petite silhouette aura longé l'immense route semée de débris et de souvenirs épiques, où se dessine une aventure qui ressemble bien au destin de la Russie : le temps de Tarass Boulba est révolu. Comme celui de la Russie terrienne et patriarcale du comte Tolstoï. Voici la Russie des hommes neufs, des énergies vagabondes, des Souvarine et des Tchekhov, des rapaces mais aussi des roturiers consciencieux et rationalistes, du progrès. La Steppe n'eut pas de suite romanesque. La Russie bourgeoise devait vite mourir. En Tchekhov, elle avait trouvé son poète et sa conscience.
Un monde entier se dévoile à nous dans cette oeuvre, une image symbolique de la société russe que Iegorouchka traverse sans la comprendre, avec ses hiérarchies, ses coutumes, ses secrètes métamorphoses : marchands, religieux, petits commerçants juifs, paysans, anciens ouvriers, routiers, chacun peint par son parler autant que par son visage. Le voyage du jeune garçon est court. Pour quelques jours, sa petite silhouette aura longé l'immense route semée de débris et de souvenirs épiques, où se dessine une aventure qui ressemble bien au destin de la Russie : le temps de Tarass Boulba est révolu. Comme celui de la Russie terrienne et patriarcale du comte Tolstoï. Voici la Russie des hommes neufs, des énergies vagabondes, des Souvarine et des Tchekhov, des rapaces mais aussi des roturiers consciencieux et rationalistes, du progrès. La Steppe n'eut pas de suite romanesque. La Russie bourgeoise devait vite mourir. En Tchekhov, elle avait trouvé son poète et sa conscience.