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En 1378, les Ciompi, les plus pauvres des ouvriers de l'industrie de la laine, ébranlèrent par leur révolte l'édifice social du capitalisme naissant à Florence. La bourgeoisie, incapable de savoir de quoi ce petit peuple débraillé était réellement capable, déploya rapidement sa violence répressive, montrant ainsi qu'elle estimait les Ciompi capables de tout, et qu'il fallait donc les réduire à rien. Par la simple chronique des faits, Machiavel atteste dans ses Histoires florentines que ce popolo minuto s'est dûment organisé, ce qui conduira Simone Weil à voir dans ces événements la première manifestation d'une révolution prolétarienne. La postface inédite d'Emmanuel Barot éclaire comment ces deux auteurs permettent d'alimenter une réflexion - qui reste incontournable - autour de la définition et de l'affirmation du sujet révolutionnaire.