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Cet ouvrage porte sur les modes d'encadrement et les transformations socio-économiques engendrées par la production cotonnière en Haute-Guinée. Globalement en Guinée, trois modes d'encadrement ont été expérimentés : sectoriel, intégré et privatisé. L'approche intégrée est apparue comme étant le mode de structuration qui a le plus attiré les populations rurales vers la culture du coton de 1986 à 1999. Mais en dépit des facteurs stimulants, la production cotonnière est restée assez marginale en comparaison à celle de certains pays frontaliers comme le Mali et la Côte d'Ivoire. En Guinée, la production n'a pas atteint 40 000 tonnes de coton graine. Si le coton a occupé une place marginale dans le pays, il a par contre joué le rôle de principal vecteur de développement rural en Haute-Guinée. Ce rôle " moteur " de développement n'est pas l'apanage de la Haute-Guinée. Il a été observé dans les autres zones cotonnières d'Afrique de l'Ouest et du Centre. Mais, le processus de privatisation de la production cotonnière en Guinée en 2000, par sa définition et son échec, se présente comme une expérience singulière en Afrique de l'Ouest.
Oumar Sangaré est docteur en géographie-aménagement de l'Université de Toulouse et chercheur associé au laboratoire " Dynamiques Rurales " de l'Université Toulouse le Mirail.