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1791 : les Constituants abolissent les châtiments corporels et placent la peine de prison au cœur du système pénal. Leur ambition est de protéger la société, sanctionner la faute mais aussi de favoriser l'amendement des condamnés par la réclusion et le travail. La récidive signe la ruine de ce rêve philanthropique. Dès lors, théoriciens et gouvernements s'attellent à réformer l'institution malade. Cette " orthopédie sociale " culmine sous la monarchie de juillet qui prétend généraliser l'enfermement cellulaire. Depuis deux siècles, la politique pénitentiaire s'inscrit dans un mouvement de balancier : mesures humanistes, attentisme, épisodes répressifs. Aujourd'hui, la surpopulation carcérale hypothèque les améliorations apportées au quotidien des détenus ces trente dernières années. Grâce au parcours historique mené par Jean-Claude Vimont, les enjeux du débat contemporain
sur le devenir de la prison et le sens de la peine s'éclairent largement.
Grâce au parcours historique mené par Jean-Claude Vimont, les enjeux du débat contemporain sur le devenir de la prison et le sens de la peine s'éclairent largement.