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Pourquoi s'intéresser à la manière dont les enseignants planifient leurs cours ? Parce qu'au-delà de son apparente banalité, cette activité, qui est consubstantielle de tout travail enseignant, apparait comme l'une des plus révélatrices des complexités du métier. Planifier, en effet, c'est se situer dans une triple temporalité : celle de la longue durée (le semestre et l'année, mais aussi, le degré et le cycle), celle de la durée moyenne (la séquence didactique) et celle de la durée courte et immédiate (l'heure de cours). C'est aussi articuler en permanence des choix personnels avec ceux, prescrits, de l'institution. Comment ces tensions sont-elles vécues et gérées dans les différentes disciplines ? Cette question méritait déjà à elle seule qu'on y consacre un ouvrage collectif. Pour éclairer cette réflexion, deux témoins privilégiés ont d'abord été sollicités. Le premier, Frédéric Dewez, par sa position institutionnelle de responsable pédagogique au sein du réseau libre catholique de la Belgique francophone, était bien placé pour proposer un nouveau mode de planification applicable à plusieurs disciplines qui permette une meilleure intégration des acquis scolaires. Le second témoin est François Tochon, professeur à l'Université du Wisconsin-Madison, dont les ouvrages alimentent depuis longtemps le travail des formateurs. Celui-ci s'inscrit dans le cadre de l' "approche profonde" de l'éducation pour présenter un modèle de planification "ouverte" de l'enseignement et pour mettre en évidence le défi que les réformes en cours posent aux enseignants et aux administrations scolaires. Au-delà de ces deux éclairages liminaires, les participants à cette journée d'études se sont répartis en cinq ateliers disciplinaires consacrés au français, à l'histoire, aux langues modernes, aux mathématiques et aux sciences.