Biographie de Christian Allié
Africain blanc, c'est ainsi qu'il se définit. A l'âge de quatre ans, il quitte Sète dans l'Hérault. Destination première : Dakar (Sénégal) où l'Afrique l'emmène à voir le monde à Travers d'autres regards. D'écoles en lycées il poursuit ses études dans ces pays qui l'accueillent mais, l'essentiel de son éducation est fait d'écoute et d'observation, de contacts et de questions posées à tous ceux qu'il rencontre dans ces savanes et ces forêts baignées de "mystères".
Passionné par la faune et la flore, il grandit au milieu d'ares humains qui l'instruisent à tenter d'en être un en accordant une importance égale à toutes choses vues, entendues ou rivées et en respectant la nature et tous ceux qui vivent. S'il aime la lecture, le goût de l'écriture lui s lent un jour de grandes émotions mêlées, à Cotonou (Bénin). Un poème dont la découverte était peut-être un présage, "La mort du loup" d'Alfred de Vigny, et le même jour, celle, douloureuse, de son chien, son ami.
Pour faire comme le poète transmettre ses émotions, il a écrit à ce dernier l'amour qu'il lui portait, confiant aux flammes le soin d'acheminer ses mots d'enfant vers où se trouvait maintenant son compagnon. Dès lors, il eut recours aux mots pour adresser aux nuées les émotions qui l'étreignaient et qu'il ne révélait à personne. Jusqu'au matin où un rêve l'éveilla très tôt. lui imposant crayon et papier pour n'en rien oublier le songe d'un arbre, un pin méditerranéen, auquel il disait son parcours africain.
Le même rêve se répéta trois Ibis puis cessa dès qu'il entreprit l'écriture des pensées qu'il révélait à cet "emblème" de la vie sur terre. Sa vie en forêt tropicale et son attachement à l'arbre, symbole de paix ont donné vie à "Erér'ikamaba La parole de l'arbre", titre métis de langue Omyènè et de langue Française.