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Ce document tout à fait rare est présenté comme une traduction d'un dithyrambe de Lord Byron et d'une notice de Thomas Moore parus tous deux en anglais à Londres en 1821, alors que l'Empereur déchu vient tout juste de mourir en exil sur l'île de Sainte-Hélène, gardée par les Britanniques. Ensemble critique et élogieux formant un hommage inattendu provenant d'Angleterre, pourtant meilleure ennemie de Napoléon, les deux poètes romantiques auraient composé une oraison funèbre singulière de celui qu'on surnommait outre-Manche "l'Ogre" : "Et moi, étranger à la France, compatriote des bourreaux de Napoléon, j'ai voulu jeter quelques fleurs sur sa cendre, pour cacher l'opprobre de mon pays" , aurait écrit Lord Byron. Archive historique insolite, peut-être trop ; ces textes de deux grandes personnalités littéraires britanniques laissent à penser qu'il s'agit en réalité de deux pastiches composés par Jacques Collin de Plancy. En effet, on peut légitimement douter de l'authenticité des auteurs à une époque où, Byron notamment, était régulièrement pastiché et parodié. Formidable pied de nez entre les deux nations après des années de guerres, qui qu'en soit l'auteur réel, ces textes donnent à voir l'immense aura de celui qui soumit les plus grandes puissances européennes et marqua de son empreinte tout le XIXe siècle.