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La Mort d'Agrippine, la seule tragédie que Cyrano de Bergerac ait écrite, fit scandale pour ses " belles impiétés " : elle met en scène le libertinage de pensée le plus radical, dans un monde politique machiavélien d'une noirceur, d'une cruauté et d'une violence inouïes. Il est temps de redécouvrir la sombre splendeur et le potentiel critique de cette œuvre sulfureuse et aujourd'hui trop méconnue, dont l'un des héros principaux, Séjanus, " soldat philosophe " ouvertement athée, tient des propos
de " déniaisé " imprégnés de la philosophie de Lucrèce, et fait écho à toute une littérature clandestine dénonçant, en ces mêmes années, autour
de Cyrano, l'invention et l'utilisation politique des religions. Mais dans l'horizon de cette politique baroque où tout est feinte, mensonge, dissimulation, l'épicurisme subit des distorsions étranges, et l'émancipation de l'" esprit fort " à l'égard des croyances asservissantes et des impostures théologico-politiques ne débouche que sur un échec spectaculaire et une sanglante mise à mort. Le texte de La Mort d'Agrippine est précédé d'un essai préfaciel de Jean-Charles Darmon (" L'athée, la politique et la mort : variations sur "de belles impiétés" ") qui s'emploie à situer ses questionnements corrosifs dans l'œuvre de Cyrano et au sein de la réflexion politique complexe de
ceux que l'on nomme les " libertins érudits " du premier XVIIe siècle français. En annexe figurent d'autres extraits de l'œuvre de Cyrano (des Lettres satiriques aux États et Empires de la Lune et du Soleil) où divers thèmes récurrents de la pensée libertine en matière de politique affleurent sur des modes spécifiques.
La mort d'Agrippine, la seule tragédie que Cyrano de Bergerac ait écrite, fit scandale pour ses "belles impiétés" : elle met en scène le libertinage de pensée le plus radical, dans un monde politique...