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Identifiée désormais par beaucoup aux images du film de Luchino Visconti, cette histoire d'un écrivant vieillissant. Aschenbach, saisi d'une passion déchirante pour le jeune Tadzio, gracieux adolescent rencontré au Lido de Venise, a pris place dans les grands mythes romanesques du XXè siècle.
Aux antipodes de toute suggestion scabreuse ou vulgaire, cette œuvre élégiaque, d'une perfection artistique sans égale, est chargée de méditations sur des thèmes d'une éternelle humanité : l'inquiétude de l'artiste désespérant d'un idéal de beauté qui semble fuir devant lui ; l'aspiration, présente chez Platon comme chez Nietzsche, à réconcilier le sensuel et le spirituel ; la hantise de la mort qui interrompra fatalement cette quête. En toile de fond, l'épidémie de choléra qui frappe Venise, la ville elle-même, image de la beauté sensible que mine la décrépitude, installent un climat oppressant qui donne aux thèmes du récit une évidence presque palpable.
Ecrit en 1911-1912, une décennie après le succès des Buddenbrook, ce bref roman en prolonge la réflexion sur le passage de l'esprit bourgeois positif à la tentation de la décadence, de la " maîtrise " apollinienne au vertige dionysiaque, démons de l'artiste et de l'intellectuel. La passion de Goethe vieillissant pour la très jeune Ulrike, épisode dont Thomas Mann s'est inspiré, apparente secrètement La Mort à Venise au mythe faustien.