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La machine-école : qui se soucie vraiment, dans les débats sur l'école, de la réalité de l'Education nationale, de cette machine qui avance, mais broie, fabrique, mais rejette, relève de réglages délicats entre les politiques, les enseignants, les parents, voire les élèves ? L'ouvrage de Philippe Meirieu - qui répond aux questions de Stéphanie Le Bars, journaliste au Monde - n'est pas un livre de plus sur l'école, mais une coupe anatomique du système de l'Education nationale. Il n'est pas question ici de la seule réaffirmation de grands principes, mais de leur application de plus en plus difficile dans le cambouis quotidien d'une machine prisonnière des corporatismes enseignants, du consumérisme des parents, de la volonté, sans lendemain ni suivi, des ministres de laisser leur nom à des réformes dont ils ne verront pas les suites ni n'assumeront les échecs éventuels. Philippe Meirieu, longtemps tenu par la presse pour le conseiller occulte de Claude Allègre, est aujourd'hui chargé par Jack Lang de réfléchir à la réforme des Instituts universitaires de formation des maîtres ; il fut la cible de virulentes campagnes de presse ad hominem de la part de publicistes ou d'intellectuels brandissant haut les principes de la République. Il explique ici comment ne pas laisser, sous couvert des grands principes, les inégalités - sociales, économiques, culturelle - créer une école à deux vitesses.