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Parmi les attitudes sous l’Occupation, diverses, changeantes, une logique s’est dessinée dès le début : celle du non-consentement. Elle évolua, sans linéarité obligée, mais dans le sens général d’un renforcement, d’une concrétisation. De la bravade des bals clandestins à l’hébergement des maquisards. Le non-consentement exista partout sous l’Occupation, mais il eut des affinités particulières avec certains territoires. Le Lot fut de ceux-là. Département rural profond, replié sur ses traditions, mais qui n’en pouvait plus de subir : la ruine économique due au phylloxéra, l’effondrement démographique et la guerre de 14 parachevant le tableau. Symboliques ou matériels, les gestes du non-consentement y étaient pour beaucoup une évidence. Le but de ce livre était d’en retrouver la trace, d’écouter leurs auteurs encore présents parmi nous. Forte de cette perspective, Anne Verdet, lotoise, a relu des paysages familiers, y découvrant, de fermes en bergeries, d’écoles en moulins, la trame du refus. Sociologue, elle a repéré, au fil des témoignages, les liens, les noeuds, de ce tissu conjonctif qui porta la Résistance, au mépris du risque.