On sait depuis l'Antiquité que la littérature et le sublime ont partie liée. Pourtant, malgré les fréquentes occurrences du terme chez les écrivains... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
41,00 €
Expédié sous 6 à 12 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 16 octobre et le 21 octobre
On sait depuis l'Antiquité que la littérature et le sublime ont partie liée. Pourtant, malgré les fréquentes occurrences du terme chez les écrivains et l'importance reconnue par les traditions poétique et esthétique aux textes fondateurs sur le sublime (de Longin à Lyotard), le mot lui-même semble pâtir d'une signification incertaine, ou au contraire d'acceptions multiples, qui en gênent la saisie. Et de fait, il a fini par synthétiser toute une constellation de termes disparates, voire des notions contradictoires : ces tensions font sa richesse, mais expliquent aussi qu'il est difficile de ramener à l'unité ce qui assure, tour à tour ou simultanément, les caractéristiques de la lumière et de l'obscurité, de la profondeur et de l'éclat, de la visibilité et de l'invisibilité, du beau et du terrible... Le discours philosophique s'est largement emparé du sublime, au point de réduire trop souvent la part du littéraire à une illustration. L'enjeu du présent ouvrage est de montrer que, bien au-delà d'une application des modèles, les différentes inscriptions littéraires et artistiques du sublime, dans leurs contradictions et leurs équivoques, produisent le sens en engageant les œuvres à se confronter à ce qui excède leurs moyens, à ce qui fonde la représentation en-deçà ou au-delà d'elle-même.
Le " surplomb aveuglant " du sublime : De l'adjectif au substantif
Présence du sublime dans les tragédies de Sénèque : hauteurs et précipices
Saint Augustin et le sublime
Sublime théologique et sublime romanesque dans les Lettres d'Abélard et Héloïse
Montaigne, le " sublime " et l'essai
DU CLASSICISME AUX LUMIÈRES
Raison et sublime dans le premier livre de l'Art poétique de Boileau
Sublime et sentiment de la nature chez Fénelon
Du sublime chez les Modernes.
Diderot et le sublime pindarique
Du ROMANTISME À L'ÉPOQUE CONTEMPORAINE
Sublime, forcément sublime : Corinne de Madame de Staël
Sublime, grandiose et beau idéal : la lettre à Fontanes sur la campagne romaine de Chateaubriand
Le sublime dans le roman balzacien
Sur les traces d'une sublime blancheur
Le héros sublime dans Titan de Jean-Paul Richter et L'Homme qui rit de Victor Hugo :
d'une mythologie des belles-âmes aux fantastiques chimères
Hugo sublime : la clausule des Misérables.
Le sublime dans Les Chants de Maldoror
" Sublime et poésie moderne : autour de Saint-John Perse, Pierre Jean Jouve et Lorand Gaspard "
Le sublime gracquien : " bout(s)-du-monde ", toits du monde.
Le sublime aujourd'hui : d'un discours sur le pouvoir
de l'art et de la littérature, et de sa possible réécriture
LE SUBLIME, LE VISIBLE ET L'INVISIBLE
Expériences de l'invisible et sens de la transcendance : A propos du sanctuaire
Qu'est-ce qu'un tableau ? Entre Merleau-Ponty et Lacan