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Dans un précédent ouvrage, La liberté, la pensée et la mort chez Platon et Montaigne, il a été montré que, chez Platon comme chez Montaigne, la mort, loin d'être le plus terrible des maux, est en fait une libération, car elle rend possible un détachement d'avec la vie qui leur est apparue soit contaminée par des fictions, soit cruellement angoissante. Les mêmes thèmes sont repris dans cet ouvrage avec Spinoza et Freud, mais dans un contexte déterministe qui les empêche de croire encore à la possibilité d'une pensée humaine inconditionnée. La philosophie ne suffit plus à apprendre à mourir. Sans une analyse des causes qui déterminent l'activité mentale, à savoir le désir et les pulsions animiques, la pensée demeure asservie à des finalités imaginaires. Il s'ensuit que, pour philosopher, il faut d'abord renoncer au fantasme du sujet libre ou du moi maître de lui-même. Ce sont ces personnages qui doivent mourir pour penser et exister librement. En ce sens, la mort apparaît, ici aussi, comme une délivrance qui devient, de ce fait, désirable.
Bertrand Dejardin, docteur en philosophie et lettres (Université catholique de Louvain), est l'auteur d'ouvrages sur Machiavel, Spinoza, Kant, Hegel Nietzsche et Freud.