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S'il est une question qui divise, l'opinion française au premier
chef et la communauté internationale dans des proportions
sans doute aussi grandes, c'est bien celle de la laïcité. Le
colloque co-organisé par le CEIR, l'association
"Méditerranées", l'université de Bari et le CNR a proposé de
rouvrir le débat, avec en toile de fond la notion de romanité.
On trouvera ici le premier volume des contributions, celles qui
ont trait à la période moderne et contemporaine. La première
grande question qui se pose est la suivante : comment peut-on
différencier laïcité et opposition à l'Eglise, ou, de façon plus
large, à une religion ? La deuxième revient à se demander si
on peut voir émerger la notion même de laïcité à l'époque
d'une religion d'Etat ou majoritaire. La troisième interpelle sur
le caractère spécifiquement français du terme laïcité ; dans les
autres langues, il ne se différencie en effet pas vraiment
d'opposition à l'Eglise et la France apparaît de plus en plus,
après la Révolution, mais surtout dans la seconde moitié du
XIXe siècle, comme liée à l'idée de laïcité. Est-ce une
influence maçonnique ? Tout dépend, en vérité, du regard que
l'on porte sur la res publica et sur la notion de
communautarisme, mais aussi des définitions que l'on donne
aux concepts, au premier chef à celui de laïcité.