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Les progrès réalisés dans la mise en défense des places fortes ont été considérables au Moyen Âge, par le passage d'une défense passive à une parade plus active. L'évolution de la logistique de guerre et de la stratégie (préparation des campagnes militaires, recrutement des hommes, renseignement, espionnage, diplomatie, ravitaillement pour les assaillants, approvisionnement des arsenaux et organisation de la défense depuis la place) ont accompagné les progrès de l'armement et de l'architecture. Pour qu'un siège ait une chance de réussir, les combattants doivent être nombreux et puissamment équipés. Multiplier les assauts fait partie de tout siège en règle par l'envoi de projectiles afin d'éloigner les défenseurs des créneaux, procéder à l'approche grâce à des tours d'assaut, des engins destinés à faire brèche dans la muraille et des échelles. Ces ouvrages de charpenterie sont utilisés jusqu'à l'avènement du canon, dont la redoutable efficacité oblige la fortification à s'adapter. Valérie Serdon est maître de conférences en histoire et archéologie du Moyen Âge à l'Université de Lorraine, attachée au Centre de Recherche Uni-versitaire Lorrain d'Histoire (Nancy) et au Centre Interuniversitaire d'Histoire et d'Archéologie Médiévales (Lyon).