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Depuis l'invention du ready-made dans les années 1910, lorsque des objets d'usage courant ont été déclarés objets d'art, il n'est plus possible de différencier d'emblée art et quotidien et cette distinction dépend dans une large mesure du contexte. Avec la présentation officielle de ready-mades et leur appropriation par le pop-art dans les années 1960 - une période de grande prospérité économique - le design de produits et publicitaire a considérablement accru son influence sur l'art. Et les esthétiques que nous connaissons de notre quotidien elles aussi ont modifié en profondeur l'art, notamment au niveau de son contenu. Il n'est quasiment plus envisageable de considérer l'art sans les interdépendances réciproques du système d'exploitation art et son évolution au sein de la société de consommation. Le microsystème art est devenu, avec l'appropriation de biens de consommation, la zone de conflit entre matériel et matérialisme, faisant des oeuvres d'art de véritables objets-fétiches. Ces interdépendances réciproques sont le point de départ de l'exposition et du livre " La Forme importe, la matière forme " qui paraît à cette occasion avec des oeuvres de Marcel Duchamp à aujourd'hui.