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Motivée à la fois par son ambition de devenir un acteur régional à part entière et par ses inquiétudes face aux menaces nord-coréenne, chinoise, voire japonaise, la Corée du Sud cherche aujourd'hui à s'affirmer autrement que par son alliance avec les Etats-Unis. En tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies et de nombreuses organisations régionales et internationales, la Corée du Sud a réussi petit à petit à affirmer son statut de puissance moyenne incontournable. Cette puissance reste cependant limitée dans son environnement direct. Dans un contexte régional marqué par la montée en puissance de la Chine et un recentrage américain vers le Pacifique, Séoul fait aujourd'hui face à un dilemme de positionnement entre son allié américain et son partenaire commercial chinois. Cette situation, troublée par les habituelles menaces nord-coréennes, a poussé la Corée du Sud à chercher ses marques dans un environnement asiatique plus "lointain" . Suivant la route tracée par la politique du "partenariat global" de Lee Myung-bak, la politique étrangère de Park Geun-hye s'emploie à renforcer la présence sud-coréenne autant en Asie du Sud-Est qu'en Asie Centrale. Une politique qui vise sur le long terme à garantir à Séoul une plus grande indépendance et autonomie vis-à-vis des Etats-Unis et de la Chine. La préoccupation nord-coréenne restant la principale priorité de Séoul, sa diplomatie de réseau lui permettra-t-elle de s'affirmer au-delà de ses relations avec les Etats-Unis et la Chine ?