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Louis Guilloux, auteur d'une des oeuvres majeures du XXe siècle, est célèbre pour le Sang noir (1935). Mais entre La Maison du peuple (1927) et Coco perdu (1978) il publie de nombreux romans à l'élaboration complexe comme Le Jeu de patience et Les Batailles perdues. Cette oeuvre variée, unifiée par un imaginaire puissant, se distingue par un souci permanent du renouvellement des formes et par la place singulière qu'elle accorde à l'homme et à la question du mal. Quel usage Guilloux fait-il de la description ? Si celle-ci permet de construire l'illusion réaliste, elle révèle aussi toutes les inquiétudes et les hésitations qu'implique la recomposition romanesque du réel. Chez Louis Guilloux, la conscience tragique empêche tout sentiment d'adhésion. La position existentielle du romancier entraîne une mise à distance des procédés illusionnistes traditionnels et une déréalisation des objets décrits. La description a dès lors pour fonction de faire partager la difficulté à habiter le monde. Cette étude intéressera tous ceux qui placent exigences formelle et éthique au coeur de la création romanesque.
Agrégée de lettres modernes, Valérie Poussard-Fournaison enseigne à Paris. Elle a soutenu une thèse sur Louis Guilloux dont cet essai est la version abrégée.