Le désenchantement du monde semble se clore sur le désenchantement du politique. Le terme de démocratie ne pourrait donc être évoqué que sous le... > Lire la suite
Plus d'un million de livres disponibles
Retrait gratuit en magasin
Livraison à domicile sous 24h/48h* * si livre disponible en stock, livraison payante
19,50 €
Expédié sous 3 à 6 jours
ou
À retirer gratuitement en magasin U entre le 9 septembre et le 11 septembre
Le désenchantement du monde semble se clore sur le désenchantement du politique. Le terme de démocratie ne pourrait donc être évoqué que sous le mode de la nostalgie d'un trésor perdu du politique ou d'un idéal trahi. Penser la démocratie reviendrait alors inexorablement à décliner le constat de la crise. Mais cet hymne à la désespérance du politique n'est-il pas d'un sentimentalisme facile et fondé sur de fausses évidences ? Plutôt que d'envisager la démocratie comme un idéal inexorablement trahi ou défiguré par l'histoire, tentons de la cerner comme une construction animée par des tensions et des déplacements de sens qui touchent ses concepts essentiels. Ces différentes tensions s'articulent à partir de deux moments essentiels : le libéralisme, notamment à travers les pensées de Montesquieu, Adam Smith et John Stuart Mill, et le moment machiavélien, constitué par un retour à Machiavel au travers des analyses de Rousseau et Tocqueville. Ces deux moments traversent les différentes conceptions de la démocratie.