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Le modèle social occidental a été mis en place par les pays occidentaux à partir des années 1930 (au lendemain de la crise de 29) pour essayer de corriger les inégalités inhérentes au capitalisme et à l'économie de marché par une
redistribution plus ou moins audacieuse des revenus. Adopté par les socialistes suédois en 1932, par Roosevelt en 1934 avec le " New Deal " puis par la plupart des pays européens au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle, permettant de combiner liberté économique et " sécurité sociale ", a obtenu des résultats spectaculaires. Il est, avec la doctrine de Keynes, en grande partie responsable de la profonde transformation qu'a connue la société
capitaliste dans la deuxième moitié du XXe siècle et a joué un rôle déterminant dans l'effondrement du communisme. Or ce modèle est aujourd'hui remis en question parce que la redistribution des revenus s'avère incapable de corriger de manière satisfaisante les inégalités
qui se creusent dangereusement du fait de la mondialisation et de l'évolution démographique. Confrontés à la menace
d'une double fracture sociale, entre le capital et le travail d'une part, entre générations d'autre part, les pays occidentaux sont contraints à la nécessité de réformer leur modèle social. Mais comment faire ? Tourner le dos au capitalisme et à l'économie de marché alors que le monde entier vient de s'y rallier serait suicidaire. La seule stratégie raisonnable consiste à s'en accommoder en essayant de corriger les inégalités qui en découlent par un autre mécanisme, plus efficace que la redistribution
des revenus. Or il n'y a qu'une autre solution possible : c'est la redistribution... du capital. C'est l'instauration d'un droit au patrimoine.
Idée saugrenue ? Cet ouvrage prouve
brillamment le contraire. Il montre, dans une passionnante rétrospective historique, qu'en instaurant un droit au patrimoine l'humanité ne ferait que renouer avec une pratique millénaire mais tombée en désuétude à l'aube des temps modernes. Il décrit les bienfaits que la société serait en droit d'attendre sur les plans social, économique, politique, si elle donnait un capital à chaque jeune au moment où il démarre dans la vie. Il montre que l'instauration d'un droit au patrimoine serait la réponse idéale aux problèmes posés par la nouvelle donne mondiale car ses principaux
bénéficiaires seraient les deux catégories sociales les plus menacées : les salariés peu qualifiés et les jeunes. Il propose enfin, pour mettre en place ce droit au patrimoine, un mécanisme simple et facile à mettre en œuvre car pouvant être financé sans prendre aux uns pour donner aux autres, ce qui est le talon
d'Achille du système de la redistribution des revenus.
Bernard Berteloot, diplômé HEC, a été directeur d'organismes financiers. Cette étude est l'aboutissement de trente ans de recherches
et de publications sur la mondialisation et ses
conséquences sociales.