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Ce cahier du GRHIS est le troisième consacré à la correspondance. La lettre y est, cette fois, envisagée moins pour elle-même que comme document de l'histoire. Les historiens l'utilisent certes depuis longtemps déjà dans leurs travaux, mais ponctuellement. Depuis une vingtaine d'années, toutefois, un nombre croissant en a fait l'objet central de leurs recherches.
L'intérêt nouveau porté à l'intime et à l'individu explique largement cet engouement pour la littérature du moi. Mais la lettre, à la croisée de l'individu et du social, permet également d'aller au-delà de l'introspection personnelle. Elle nous informe sur la société tout entière, sur la religion comme sur l'amitié, sur l'aristocratie mais aussi, quoique plus rarement, sur les classes populaires. Elle est un prisme idéal pour décrypter le bagage culturel des scripteurs et mesurer l'échec scolaire tout autant que la maîtrise de l'écrit. Il s'agit néanmoins d'une source difficile à manier. Elle impose donc une démarche rigoureuse qui exige une bonne connaissance du contexte, des codes épistolaires ainsi que de la psychologie et de la mise en scène de soi. La lettre surtout est un document subjectif, confronté de façon récurrente aux problèmes de l'exagération et du mensonge. Mais elle seule, inversement, permet de faire une histoire des sensibilités et une histoire des mentalités.