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Cet ouvrage entreprend de revisiter et de discuter les principales « logiques de l'appartenance » moderne (communauté, culture, nation, république, société, minorité) à partir d'une perspective dite « holiste » (d'après l'expression de l'anthropologue Louis Dumont). Celle-ci vise à comprendre les idées, valeurs et actions individuelles à partir de leur inscription au sein de diverses totalités sociales, qui leur donnent forme et signification. Cette approche permet de restituer les contextes de sens qui travaillent le déploiement de « l'idéologie moderne », explicitement fondée sur l'autonomie des individus, le libéralisme économique et la démocratie procédurale. En approfondissant la nature des totalités socio-anthropologiques multiples et complexes qui structurent toute vie collective, l'ouvrage propose donc une vision renouvelée de la « modernité politique », à travers ses incarnations historiques et culturelles. L'un des points forts de l'ouvrage réside dans sa volonté d'analyser et d'articuler ensemble les expressions les plus couramment employées afin de traiter des « identités collectives » (société, communauté, nation, etc.), lesquelles font souvent l'objet de traitements partiels et isolés. Le postulat théorique adopté contraint à remettre en question certains des présupposés les mieux ancrés de notre époque (la globalisation des flux, le cosmopolitisme éthique, la multiplication des minorités « postmodernes », etc.), en contraignant à reconsidérer le fond d'idées-valeurs générales (liberté, égalité, rationalité) qui constitue la « tradition démocratique », inséparable du cadre tant culturel que politique de l'État-nation.
Cet ouvrage entreprend de revisiter et de discuter les principales « logiques de l'appartenance » moderne (communauté, culture, nation, république, société, minorité) à partir d'une perspective dite « holiste » (d'après l'expression de l'anthropologue Louis Dumont). Celle-ci vise à comprendre les idées, valeurs et actions individuelles à partir de leur inscription au sein de diverses totalités sociales, qui leur donnent forme et signification. Cette approche permet de restituer les contextes de sens qui travaillent le déploiement de « l'idéologie moderne », explicitement fondée sur l'autonomie des individus, le libéralisme économique et la démocratie procédurale. En approfondissant la nature des totalités socio-anthropologiques multiples et complexes qui structurent toute vie collective, l'ouvrage propose donc une vision renouvelée de la « modernité politique », à travers ses incarnations historiques et culturelles.
L'un des points forts de l'ouvrage réside dans sa volonté d'analyser et d'articuler ensemble les expressions les plus couramment employées afin de traiter des « identités collectives » (société, communauté, nation, etc.), lesquelles font souvent l'objet de traitements partiels et isolés. Le postulat théorique adopté contraint à remettre en question certains des présupposés les mieux ancrés de notre époque (la globalisation des flux, le cosmopolitisme éthique, la multiplication des minorités « postmodernes », etc.), en contraignant à reconsidérer le fond d'idées-valeurs générales (liberté, égalité, rationalité) qui constitue la « tradition démocratique », inséparable du cadre tant culturel que politique de l'État-nation.