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L'ironie n'a pas bonne presse. Elle est railleuse et persifleuse. Elle se moque et passe souvent pour la médiocre vengeance d'un esprit dépité. Et c'est pourquoi nous ne la croyons ni sérieuse, ni sérieusement possible d'un véritable intérêt philosophique. Or tout cela, qui n'est pas sans fondement, suppose toutefois qu'on ne la comprenne que comme fait de langage ou de comportement. Mais qu'en est-il alors de ce qu'ordinairement nous nommons " ironie du sort "? N'est-ce pas, dans l'épreuve du dessaisissement auquel on se trouve confronté un grand et paradoxal sérieux, possiblement tragique, qui surgit? Et quel rapport dès lors une telle ironie peut-elle avoir avec sa forme langagière? Les Romantiques allemands, de Schlegel à Solger, en passant par Jean Paul ou Tieck, ont, bien plus qu'on ne le pense ordinairement, rencontré ces questions. Et leur méditation à ce sujet apparaît riche d'enseignements.