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"Chante, ô déesse, le courroux du Péléide Achille, Courroux fatal qui causa mille maux aux Achéens Et fit descendre chez Hadès tant d'âmes valeureuses De héros, dont les corps servirent de pâture aux chiens Et aux oiseaux sans nombre : ainsi Zeus l'avait-il voulu. Pars du jour où naquit cette querelle qui brouilla L'Artride, gardien de son peuple, et le divin Achille." De ce livre fondateur— le récit de la colère d'Achille, privé par Agamemnon de sa captive Briséis, et refusant de combattre contre les Troyens — nombre de traductions ont été données. Celle de Frédéric Mugler, restant la plus fidèle possible au texte original, tente de lui rendre aussi sa puissance lyrique et incantatoire : la poésie d'Homère était dite, ou chantée. Or le choix du vers de quatorze pieds, dont la longueur permet — au fil du texte — de restituer l'ampleur du poème tout entier, rend au chant son jaillissement et ses harmoniques secrètes.
Les traductions des épopées homériques par Frédéric Mugler, l'Iliade (La Différence, 1989 ; Babel n°171) et l'Odyssée (La Différence, 1991 ; Babel n°172) ont fait date dans l'histoire de la réception de ces oeuvres.