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Dans la moins connue de ses pièces, Camus raconte l'apparition de la peste dans une ville maritime, mais le protagonistes ne ressemblent guère à ceux du roman. "Notre XXe siècle est le siècle de la peur", écrivait Camus en 1946. C'est le fil directeur de l'oeuvre. Qu'est-ce qui peut vaincre la peur, sinon l'amour ? C'est-à-dire, dans un contexte politique, la solidarité. Car la pièce est une allégorie de l'Occupation, de la dictature, des totalitarismes. Par là, elle n'a rien perdu de son actualité. Elle montre en effet comment une collectivité (et non un individu, comme dans Caligula) réagit face au malheur. Elle est écrite dans un style lyrique, qui chante l'amour, la solitude de l'homme face à son destin, la communion d'une cité.
La peur est une arme. En Espagne, une étrange épidémie touche Cadix : la mise en quarantaine est déclarée. La Peste et la Mort établissent leur sinistre pouvoir sur la ville. Soudain, les habitants se retrouvent gouvernés par l'angoisse. Pris entre oppression et suspension des libertés, Diego est l'homme révolté. Par son audace, il défie toutes les puissances. La raison peut-elle encore triompher ? Pourtant, résister semble le seul moyen de recouvrer la liberté. Après son roman La Peste (1947), Camus explore au théâtre le thème de la crise sanitaire dans cette allégorie de la résistance à la dictature. L'Etat de siège (1948) est un cri d'alarme plus que jamais d'actualité.