L'empereur romain, un mortel parmi les dieux (Relié)

Les vestiges de l'Augusteum du site de le Fontaine et le Maison Carrée occupent une place de prennes plan au sein du riche patrimoine antique de Nîmes. La seconde, bien connue du grand public, est particulièrement admirée pour son état de préservation exceptionnel. Pourtant, la singularité et l'importance historique de ces monuments religieux sont rarement appréciées juste à leur valeur, en dehors du cercle des spécialistes.
L'ambition de cette exposition, organisée avec la collaboration du musée du Louvre, est de faire mieux comprendre et connaître à un large public la vacation et la dimension politique de ces édifices en les replacent dans leur contexte historique et en explorant certains aspects du "culte impérial". Ce terme, récurrent dans les publications scientifiques, recouvre l'ensemble des hommages religieux adressés indirectement à l'empereur de son vivent, puis à sa mort en tant que "divus", mortel divinisé.
Les rites et célébrations religieuses honorant conjointement les dieux et le chef de l'Etat garant des intérêts de l'Empire, se déroulaient dans un cadre architectural et décoratif voue à l'exaltation du pouvoir impérial. Plus largement le développement à partir du règne d'Auguste d'une idéologie et d'une production artistique véhiculant l'image d'un prince providentiel et doté de qualités d'essence divine est indissociable de cette thématique.
Le présent catalogue rassemble les contributions d'éminents spécialistes sur les multiples thématiques associées au concept de "culte impérial" ainsi que les notices de l'ensemble des oeuvres exposées. Conçu comme un prolongement de l'exposition, il offrira aux moteurs d'histoire l'opportunité d'approfondir leurs connaissances et de satisfaire leur curiosité sur un thème historique majeur qui ne fait que rarement l'objet d'ouvrages de synthèse.