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L'année 2006 a été celle du 50ème anniversaire de la révolution hongroise (1956). Pour rendre hommage à la mémoire de cet événement historique, le Centre Interuniversitaire d'Etudes Hongroises (CIEH) de l'Université de la Sorbonne Nouvelle-Paris3, en collaboration avec le Centre d'Etudes et de Recherches Comparatistes (CERC) a organisé un colloque, les 9 et 10 juin, sur le thème de l'écriture emprisonnée. L'un des objectifs importants du colloque était de montrer l'intérêt d'une interrogation à la fois politique et littéraire sur cet événement même mais aussi de saisir cette occasion pour élargir la réflexion aux conditions et au statut de l'écriture interdite. Fidèle à cette orientation, le colloque a proposé un horizon plus large et plus complexe que celui d'un événement précis de l'histoire d'un pays, en envisageant les différentes formes et manifestations d'une "écriture emprisonnée", interdite ou contrainte, dans des temps, des cultures et des circonstances diverses. Ainsi, tout en restant fidèle à la mémoire de la révolution hongroise de 56, le colloque a permis d'étudier sur le plan international des auteurs qui avaient vécu l'enfermement, les camps de concentration, la prison, pendant la seconde guerre ou sous le régime communiste, ainsi que des auteurs simplement interdits d'écriture, écrivains ou critiques surveillés pour raisons politiques, idéologiques, ou bâillonnés par la censure sociale. Ecriture de condamné et écriture condamnée ont donc été évoquées ainsi que les stratégies d'écriture en situation d'emprisonnement réel, comme en situation de contrainte politique ou idéologique.